BATTONS-NOUS POUR OBTENIR UNE LOI SUR L'AIDE ACTIVE À MOURIR ! *

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Lancée le
2 août 2017
Signatures : 557 093Prochain objectif : 1 000 000
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Pourquoi cette pétition est importante

 J'ai créé cette pétition en pensant à Anne et Françoise dont les histoires m'ont tant touchée que j'ai souhaité les partager avec vous et vous dire ma détermination à faire en sorte que très bientôt, dans notre pays, personne n'ait plus à faire ce qu'Anne a fait il y a plus d'une année et que Françoise s'apprête à faire à son tour...

Anne était atteinte de la maladie de Charcot (SLA), une maladie qui l'enfermait progressivement dans son corps. Françoise, est également atteinte d'une maladie incurable et s'est préparée, elle aussi, à partir mourir en Belgique, car la loi française n'autorise pas l'euthanasie et le suicide médicalement assisté, et cela, malgré le fait que l'immense majorité des Français souhaitent qu'une telle loi soit votée, ainsi que le montre ce récent sondage IFOP.

Malheureusement, elles ne sont pas seules dans ce cas, tant s’en faut. Ils sont nombreux ceux qui, chaque année, partent mourir dans un pays où la loi autorise l’euthanasie, lorsque leur souffrance physique ou psychique est devenue insupportable.

Nous avions un espoir de voir cette loi votée dans un avenir proche lorsque le poste de Ministre des Solidarités et de la Santé a été confié à Agnès Buzyn, qui avait déclaré être favorable à une loi du type de la loi belge, lors d’un colloque au Grand Orient en 2015. Mais elle a changé d’avis et pense maintenant que la loi actuelle est suffisante.

Le simple fait de devoir partir en Belgique ou en Suisse, à condition d’en avoir les moyens, est totalement inacceptable et montre bien l'hypocrisie de cette loi.

Voyez un peu. La loi Claeys-Leonetti prévoit que seuls les médecins sont habilités à déclarer qu’un malade est en fin de vie, condition sine qua non pour être mis sous sédation profonde et continue jusqu'à la mort. Si les médecins décident que vous n’êtes pas aux portes de la mort, ils se contentent alors de gérer le mieux possible vos souffrances physiques dans le cadre des soins palliatifs, lorsque ceux-ci sont disponibles dans votre région, sans prendre en compte votre volonté de ne pas parcourir ce terrible chemin de croix. 

La Haute autorité de la santé (HAS) a récemment précisé ce qui doit être considéré comme la fin de vie et l'on parle maintenant de quelques heures et au maximum, de quelques jours...

En somme, on oblige tous les Français à « boire le calice jusqu'à la lie », selon les bons vieux préceptes de l'église catholique.

 Mais comment peut-on se contenter d'une pareille loi dont la mise en application conduit au même résultat qu’une injection létale, à la mort du malade, sauf que dans le premier cas, cela peut prendre des semaines, alors que dans le second, c’est l’affaire de quelques minutes, au moment CHOISI par le malade ?

                                            *******           

J'ai rencontré Anne Bert en juin 2012 à l'occasion du Salon du livre d'Évian où nous avions toutes les deux été invitées. Nous sommes rapidement devenues amies.

Quand elle a appris en fin d'année 2015 qu'elle était atteinte d’une maladie très grave, la maladie de Charcot (SLA), elle m'a annoncé la nouvelle et m'a dit qu'il était hors de question qu'elle vive cet insupportable enfermement et qu'elle ferait le nécessaire pour être euthanasiée en Belgique. Et c'est ce qu'elle a fait le 2 octobre 2017. 

Il s'agit d'une maladie neurologique à évolution rapide, mortelle dans la quasi totalité des cas, qui attaque directement les cellules nerveuses qui sont responsables du contrôle des muscles volontaires, bras, jambes, mains, bouche (alimentation, déglutition et parole), ainsi que des fonctions respiratoires...

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Françoise Griso  partage l'opinion d'Anne et elle a eu envie de vous faire part de ce qu’elle est en train de vivre. Elle a 58 ans et voici ce qu’elle m’a raconté. 

Elle souffre d’un cancer ORL depuis des années et même si elle n’a jamais cessé de se battre, elle arrive doucement mais sûrement en fin de parcours. Elle a subi de nombreuses chirurgies faciales et des séances de radiothérapie mais le mal continue de progresser.


Françoise a la chance d’habiter aux portes de la Belgique et d’avoir pu monter un dossier qui lui permettra d'être euthanasiée chez nos voisins quand elle ne supportera plus la douleur. C'est elle seule qui CHOISIRA le moment. Elle nous a dit que sa décision était déjà prise et son dossier prêt, même si elle est bien triste de ne pas pouvoir finir sa vie dans SON pays… 
 

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 C'est pour vous que nous nous battons et nous avons besoin de votre aide. Il est essentiel que vous parliez de cette pétition autour de vous, car sans vous, sans votre aide, tout ce que nous faisons ne servira à rien !

Merci !

marie

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