Qu'ils commencent enfin a cesser de manipuler l'opinion publique

Qu'ils commencent enfin a cesser de manipuler l'opinion publique

Lancée le
3 août 2013
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Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par laurent DUGRAVOT

La désinformation est un crime qui vise a extirper d'un peuple son approbation pour un acte d’agression contre un individu, une ethnie, une race, une religion, un autre peuple ou tout autre entité dépeinte comme diabolique, fautive ou responsable d'un ou plusieurs crimes alors qu'en vérité, ces derniers font l'objet de grave(s) calomnie(s)...il faut que cela cesse car dans de nombreux cas historiques, les médias ont été utilisé pour justifier des abominations.contre des innocents.

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Le 16 Octobre 1946, le journaliste nazi Julius Streicher à été pendu à Nuremberg pour avoir contribué à endormir le peuple sur les crimes du troisième Reich. Il a contribué à dresser les allemands contre les juifs et a ainsi encouragé, sous de nombreuses formes, les allemands sous uniformes ou non, à commettre des crimes de guerre innommables !

Julius Steicher a été condamné durant le procès de Nuremberg pour cette raison, je cite : « …le Tribunal de Nuremberg a considéré qu’un tel soutien médiatique à des crimes de guerre constituait lui-même un « crime » »…

Contrairement à la pauvreté des moyens techniques pour glaner l’information durant la seconde guerre mondiale, il existe à notre époque une foison de moyens capables d’apporter un éclairage beaucoup plus précis et exacts d’une situation.

L’existence même de ces moyens techniques et la facilité avec laquelle tout un chacun peu les utiliser et y accéder, a fortiori le public lui-même, aggrave sérieusement la responsabilité de tout journaliste dont le métier devrait se cantonner a des aspects pourtant parfaitement définis par un code de déontologie judiciarisé.

Si un quidam tél que moi peut accéder a des informations contradictoires, le journaliste dont l’exercice du métier lui permet d’utiliser des outils performants, ne peut en aucun cas les ignorer ou prétendre ne pas y avoir accès.

En terme général, déontologiquement, il n’est permis à un journaliste que d’écrire la stricte vérité et de se cantonner à vérifier toutes les sources pour apporter au lecteur les moyens de se forger une opinion non biaisée.

Pourtant, depuis quelques mois et suite aux événements catastrophiques qui se sont produits en Côte d’Ivoire, en Libye et sous un autre aspect en Arabie Saoudite et au Bahreïn où la répression des pouvoirs dans ces deux derniers pays ne soulève aucune contestation officielle internationale, nous assistons à une campagne médiatique au moins aussi hystérique que celle dont nous affligent les différents pouvoirs militaires et gouvernementaux occidentaux.

Cette campagne exclusivement orientée contre le président Syrien Bachar al Assad, n’arrive pas à faire taire les informations contradictoires qui remontent du terrain par quelques canaux d’information alternatifs existants grâce à l’extraordinaire outil qu’est internet et que semblent curieusement ignorer de nombreux journalistes.

Des questions simples et pertinentes se posent pourtant comme quand, par exemple, le journaliste Gilles Jacquier est mort d’un tir de mortier : si le journaliste n’était pas visé, pourquoi les gens qui l’entouraient étaient des partisans du président syrien et non des opposants ?!…ce qui devrait jeter une sévère suspicion a l’encontre des opposants politiques armés qui prétendent représenter une alternative démocratique au pouvoir en place à Damas….

D’autres cas comme cette télévision syrienne totalement détruite et où les journalistes qui l’animaient ont été assassinés alors qu’ils défendaient le président syrien… devraient là aussi interroger les consciences… ou à tout le moins la conscience professionnelle sur la réalité des motivations de l’opposition au gouvernement syrien. Une opération qui porte la signature d’un commando de professionnels que l’OTAN pourrait avoir dépêché sur place pour faire taire une voix dissonante à sa propagande belliqueuse.

Au final, si deux informations non vérifiées se valent (non vérifiées, ce qui est systématiquement le cas des infos données par l’observatoire des droits de l’homme syrien, obscure officine dont le siège se trouve étrangement à Londres…et que tous les médias occidentaux reprennent sans sourciller, sans aucun conditionnel…) alors pourquoi les médias occidentaux ne donnent-ils pas les deux informations contradictoires plutôt que de n’en donner systématiquement qu’une seule : celle qui accuse exclusivement Bachar al Assad d’écraser son peuple dans le sang ?!

L’exemple du massacre de Houla où immédiatement après, l’armée syrienne a été accusée du massacre pour au final, après enquête, voir l’armée syrienne libre être elle-même visée pour la responsabilité de ces crimes qui se sont révélés avoir été commis à l’arme blanche et non avec les armes lourdes de l’armée syrienne ?!

Il est clair, après ces quelques observations, que les journalistes occidentaux dans leur ensemble, suivent à tout le moins bêtement la propagande officielle (c’est comme ça qu’on nomme une information clairement non impartiale) et se contentent de répéter ce que leurs collègues de la profession sensés avoir plus d’expérience qu’eux, répètent eux aussi.

Dans tous les cas, la responsabilité du journaliste est malgré tout engagée de part les conséquences de « l’information » donnée par eux. Le code de déontologie et les lois qui y sont associés ne sauraient être mis de coté pour une question de suivisme professionnel, de naïveté ou de toute autre raison ayant pour effet de mettre entre parenthèses les règles judicieusement établies pour combattre tout excès capable d’engendrer de grande catastrophe comme celle du génocide commis par les Nazis (voir le cas de Julius Streicher justement).

Aussi, nous devons solennellement faire remarquer à tout journaliste exerçant la profession sous toutes ses formes, que son attitude et le fruit de son travail, peuvent d"ores et déjà constituer des actes passibles d'une commission pour crimes de guerre susceptible de leur valoir au minimum plusieurs dizaines d’années de prison dans un pays ayant aboli la peine de mort… et à la pendaison ou tout autre peine létale dans ceux des pays pratiquant toujours la peine de mort comme dans de nombreux états aux USA.

Le simple fait d’écrire ou de ne faire que parler n’exonère en rien d’une quelconque responsabilité. Hitler n’a jamais tué un seul juif de ses propres mains… et pourtant, ses paroles ont permis d’en assassiner 6 millions.

A bon entendeur….

Thomaldrin

references:

Julius streicher et les jouralistes condamné pour complicité de crime de guerre: http://www.legrandsoir.info/Les-journalistes-etatsuniens-et-les-crimes-de-guerre.html

l'ethique du journaliste par le conseil de l'europe: http://assembly.coe.int/documents/adoptedtext/ta93/fres1003.htm

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